mardi 24 mai 2011

Couper du bois, c’est faire mal à nos forêts !


Et non, couper du bois, ce n’est pas faire mal à nos forêts ! Bien au contraire, c’est leur faire un très grand bien.
Le forestier est un amoureux de la forêt, dont il prend soin au quotidien. Il prélève les arbres à maturité et favorise ainsi le renouvellement de la forêt.
Il est un adepte de la sylviculture : c’est l’art de cultiver les forêts. La sylviculture a pour rôle de faire évoluer les forêts afin d’optimiser durablement les produits et services que l’Homme peut en attendre. Cette discipline veille principalement à la régénération des forêts. Pour ce faire, dès qu’un arbre à maturité est coupé, un autre est replanté. Et lorsque le forestier fait des coupes parmi les plus jeunes, c’est pour mieux encourager les plus beaux à se développer.
Le bois : un vecteur de lutte contre les émissions de CO2
Couper pour replanter des jeunes pousses, ça a aussi du bon pour l’environnement. En effet, le principal atout du bois est la capture et l’emprisonnement du CO2.
1 mètre cube de bois équivaut à une tonne de CO2 stocké, donc non émise dans l’atmosphère.
Comme les nouveaux nés, les jeunes arbres n’ont qu’une ambition : grandir ! Et pour ce faire, ils ont besoin d’absorber beaucoup de gaz carbonique. Dans la pratique, ils sont plutôt bons élèves, car beaucoup plus gourmands en CO2 que leurs aînés. Conclusion : plus on aura de jeunes pousses, moins on aura de CO2 dans l’atmosphère.
« Et la déforestation ? »  : fiez-vous aux certifications FSC et PEFC
L’utilisation de bois tropicaux soulève un certain nombre de questions quant à leur valeur écologique (surexploitation des forêts, déforestation). Les certifications FSC et PEFC ont été créées pour attester de la gestion durable des forêts. Pour vous assurer que le bois que vous achetez n’est pas issu de la déforestation sauvage, vous devez demander une attestation de traçabilité à votre vendeur ou la preuve qu’il est bien certifié par un de ces deux labels.

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